Refus d’obtempérer, course-poursuite, pas de permis : six mois de prison ferme

"C’est le copain qui m’a dit d’accélérer". Le jeune homme de vingt ans pourra remercier son ami. Il a été condamné à six mois de prison ferme. (Photo : SB/LDT)
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Un jeune de vingt ans a été condamné, ce lundi 15 janvier, à six mois de prison ferme pour avoir, dans la nuit du 12 au 13 janvier, sur la RDO, refusé de se soumettre à un contrôle de la gendarmerie avant d’entamer une course-poursuite sur plusieurs kilomètres. Finalement interpellé par les forces de l’ordre, le jeune homme roulait sans permis et sans assurance.

Il faut bien que jeunesse se passe… mais tout a des limites. Et ce jeune homme de vingt ans les a dépassées dans la nuit du 12 au 13 janvier. Alors qu’il circule, avec des amis, sur la RDO, le passager décide de s’asseoir sur le bord de la fenêtre, cheveux au vent… Une envie de fraîcheur remarquée par la gendarmerie, présente sur l’axe routier, qui demande au conducteur de s’arrêter.

Sauf que tout ne se passe pas comme prévu, et le jeune prévenu décide d’accélérer. “C’est le copain qui m’a dit d’accélérer”, dit-il à la barre. S’en suit une course-poursuite sur plusieurs kilomètres. Malgré le gyrophare hurlant et les demandes de la gendarmerie de stopper le véhicules via le mégaphone, rien n’y fait.

“Un jeune qui a besoin d’un recadrage”

Les forces de l’ordre perdent d’abord le véhicule puis le retrouvent peu de temps après. A l’intérieur, trois des cinq passagers. Manque à l’appel le conducteur, rapidement identifié, qui viendra plus tard chercher son véhicule… Interpellé, il conduit alors sans permis et sans assurance et tout cela en état de récidive légale. Il avait déjà été interpellé en novembre 2020, alors qu’il était encore mineur.

Pour le procureur de la république, qui qualifie les faits “d’une certaine gravité”, il ne fait aucun doute de l’immaturité du jeune, “un jeune qui a besoin d’un recadrage”. Pour les faits reprochés, il requiert quatre mois de prison ferme, avec mandat de dépôt, ainsi que la révocation d’un sursis de deux mois, suite à une condamnation de 2022 pour recel, et le paiement d’une amende de 20 000 francs. Des réquisitions suivies en totalité par les magistrats de la cour, excepté sur le mandat de dépôt. Le jeune chauffard passera par conséquent six mois en prison.