Ivre, il détériore une voiture et s’en prend aux gendarmes: six mois de prison avec sursis

A peine arrivées sur place, les forces de l’ordre se font rapidement interpeller par l’individu qui assène des coups à leur véhicule et parvient à frapper le gendarme côté passager. (Photo archives DG/LDT)
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Un homme de 26 ans comparaissait, ce lundi 4 mars, en comparution immédiate, pour avoir dans la nuit du 2 au 3 mars, dégradé volontairement le véhicule de ses voisins, à Mahina, et menacé et agressé physiquement les gendarmes arrivés sur place sur le calmer. Le tatoueur de profession a été condamné à six mois de prison avec sursis.

L’homme vit mal la séparation récente d’avec son ex-compagne qui a partagé dix ans de sa vie. Dans la nuit du 2 au 3 mars, pour noyer son chagrin, il trouve refuge, vers 2 heures du matin, dans les bras d’un célèbre whisky apprécié des fêtards de la place.

Une alcoolisation rapide qui n’a pas pour don de faire disparaître la tristesse du jeune homme. L’effet recherché est même inverse et une dispute éclate entre l’homme échauffé et son père. Pour se calmer, il décide alors de passer ses nerfs sur la voiture d’un voisin qui, témoin de la scène, téléphone aux gendarmes de Mahina.

Insultes et menaces de mort

A peine arrivées sur place, les forces de l’ordre se font rapidement interpeller par l’individu qui assène des coups à leur véhicule et qui parvient à frapper à l’épaule le gendarme qui se trouve côté passager et dont la fenêtre est ouverte. Solution pour calmer le prévenu ivre, le taser, c’est-à-dire le “shocker” à impulsions électriques.

Finalement menotté, l’homme n’est pas totalement redescendu puisqu’il insulte et menace même de mort certains des gendarmes présents. A la barre, l’homme reconnaît les faits bien qu’il prétende n’avoir que de vagues souvenirs de la soirée. Il présente malgré tout ses excuses pour les évènements qu’il a causés.

Dans ses réquisitions, la procureure de la République souhaite voir l’accusé condamné à six mois de prison avec un sursis probatoire de deux ans ainsi qu’à 240 heures de travail d’intérêt général (TIG). Avec un casier judiciaire vierge, le prévenu est finalement condamné à six mois de prison avec sursis simple et à l’obligation d’indemniser le gendarme frappé à hauteur de 25 000 F.