La Fédération internationale de football (Fifa) a annoncé officiellement qu’elle accordait les droits de diffusion gratuite des matchs de la Coupe du monde féminine qui se dérouleront à partir du 20 juillet en Australie et en Nouvelle-Zélande, à Pacific Cooperation Broadcasting Limited (PCBL). “L’accord signifie que PCBL distribuera le tournoi à 24 diffuseurs gratuits dans les îles du Pacifique, et veillera à ce qu’au moins un match par jour soit disponible gratuitement dans chacun des territoires concernés” affirme la plus haute instance footballistique mondiale.
Trois territoires francophones concernés
Les territoires concernés par cette gratuité des diffusions de matchs sont les Cook, les Salomon, Kiribati, les états de la fédération de Micronésie, Nauru, Niue, Palau, Samoa, Tonga, Tuvalu, Vanuatu, Fidji, la Papouasie-Nouvelle-Guinée et les Samoa américaines. Mais également les territoires francophones que sont la Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie et Wallis et Futuna. Mais pas en France métropolitaine par contre, ce qui avait créé une polémique à ce sujet dans l’Hexagone. Problème résolu puisque France Télévision et M6 viennent d’acquérir les droits de ce mondial féminin.
“Nous sommes ravis de travailler avec Pacific Cooperation Broadcasting Limited pour garantir que tous les fans de la région du Pacifique puissent suivre les matchs en direct de la Coupe du monde féminine de la Fifa, Australie et Nouvelle-Zélande 2023” a déclaré Sarai Bareman, tomana du foot mondial féminin.
Pour la première fois en Océanie
“C’est la première fois que le tournoi aura lieu en Océanie, c’est donc une excellente occasion pour les fans de football de tous âges de s’inspirer des plus grands noms de notre sport, en compétition dans la première compétition de football féminin, dans un fuseau horaire où ils peuvent regarder toute l’action se dérouler du début à la fin de la soirée” ajoute le responsable du football féminin de la Fifa. Il n’y a en effet que deux heures de décalage horaire entre Tahiti et la Nouvelle-Zélande, et quatre heures entre Tahiti et Sydney en Australie.
Des créneaux horaires qui rendront le visionnage des rencontres plus attractif dans nos îles, et il en sera de même lors du mondial masculin en 2026 (voir ci-dessous).
Le compte à rebours est lancé pour les Bleues, attendues ce mardi 20 juin dans leur centre d’entraînement des Yvelines. Les partenaires de Wendie Renard donnent le top départ à une préparation qui s’étirera sur un peu plus d’un mois, avant l’entrée en lice des Tricolores à la Coupe du monde, le 23 juillet à Sydney contre la Jamaïque (12h00). Pour certaines, l’Australie est encore loin : Hervé Renard a convoqué 26 joueuses pour ce camp d’entraînement, dont quatre gardiennes. Un effectif qu’il devra réduire à 23 (dont trois gardiennes) en vue du Mondial. Le successeur de Corinne Diacre, débarquée en mars après une fronde inédite de plusieurs cadres et une crise interne latente depuis plusieurs années, a concocté un programme précis pour cette préparation, lui qui rêve d’emmener les Bleues vers le premier titre international de leur histoire.
Le départ pour l’Australie, organisatrice du Mondial avec la Nouvelle-Zélande, est prévu dès le 8 juillet, avec une première escale à Melbourne, où les Bleues défieront les hôtes australiennes le 14 juillet (11h30).
© Agence France-Presse
les Américaines sont actuellement
première du classement mondial,
les Françaises 5e.
(Photo : Fifa)
Démarrage le jeudi 20 juillet
La Coupe du monde féminine de la Fifa, Australie et Nouvelle-Zélande 2023, débutera le 20 juillet, avec les co-organisateurs néo-zélandais affrontant la Norvège à Auckland/Tāmaki Makaurau. C’est la première fois que la Coupe du monde féminine de la Fifa sera disputée dans deux pays, et c’est aussi la première à réunir 32 équipes. Depuis sa création en 1991, le mondial féminin de la Fifa a connu une croissance exponentielle pour revendiquer la couronne de l’événement monosport féminin le plus regardé dans le monde. L’édition la plus récente – France 2019 – a attiré une audience record de plus de 1,1 milliard de téléspectateurs et a pulvérisé les chiffres d’audience nationaux dans de nombreux territoires. Grâce à la vente des droits médias de ses tournois de football, la Fifa génère des revenus indispensables pour soutenir et développer le football dans le monde. La Fifa propose huit programmes de développement du football féminin à ses 211 associations membres dans le monde.
Les 32 pays participants
Argentine, Australie, Brésil, Canada, Chine, Colombie, Costa Rica, Danemark, Angleterre, France, Allemagne, Haïti, Italie, Jamaïque, Japon, Corée, Maroc, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Nigeria, Norvège, Panama, Philippines, Portugal, Irlande, Afrique du Sud, Espagne, Suède, Suisse, États-Unis, Vietnam et Zambie.
Mondial masculin en 2026
Le prochain mondial de foot masculin de la Fifa se déroulera en juin et juillet 2026 au Canada, au Mexique et aux Etats Unis. Les rencontres qui se joueront sur les côtes ouest de ces trois nations du Pacifique auront un faible décalage horaire avec Tahiti. Seulement trois heures pour les matchs joués à Los Angeles, San Francisco, Vancouver, ou encore Seattle ; quatre heures avec Guagalajara au Mexique. Par contre, seuls les matchs de l’équipe de France, actuelle vice-championne du monde de foot, devraient être diffusés librement sur les chaînes publiques.
Hine Taure’a qualifiée pour l’OFC
Si les footballeuses séniors tahitiennes ne sont pas qualifiées pour disputer le tournoi mondial de la Fifa, une sélection féminine locale connue sous l’appellation Hine Taure’a s’est, elle, envolée récemment en direction de Fidji via Auckland afin de disputer le tournoi U19 de la Confédération océanienne de football (OFC). Le tournoi se déroulera à Suva du 21 juin au 8 juillet, et les jeunes tahitiennes disputeront leur premier match mercredi prochain, le 21 juin, contre leurs homologues des îles Salomon. Le match sera à suivre à partir de 21 heures depuis un lien affiché sur la page Facebook de la fédération. (Photo : FTF)
