UPF : les 14 majors de licence distingués

Les 14 majors de licence de la promotion 2022-2023 ont été distingués au cours d’une cérémonie, ce jeudi 22 juin, à la présidence de l’Université de la Polynésie française. (Photo : © UPF)
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L’excellence à la fête. Ce jeudi 22 juin, en fin de journée, s’est tenue dans les jardins de la présidence de l’Université de la Polynésie française (UPF), une cérémonie visant à mettre en valeur les 14 majors de licence de la promotion 2022-2023, qui ont obtenu des notes allant de 12,5 à 17,4 sur 20. Ainsi chacun d’entre eux, parrainé par une entreprise locale, a reçu, devant ses enseignants et sa famille, cent mille francs ou l’équivalent en valeur que la plupart disent vouloir utiliser pour la poursuite de leurs études.

Les majors ont été appelés tour à tour et ont posé pour la postérité devant un magnifique mur végétal, confectionné par des étudiants de l’UPF.

Championne de four traditionnel, Puaiti Amaru est la major de licence de langues étrangères appliquées (LEA) anglais et espagnol. “Assidue, sérieuse et solidaire de ses camarades”, elle intégrera un master mention métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation en espagnol à l’université de Rennes. Elle “désire exercer le métier de professeur d’espagnol au collège et au lycée”.

Quant à Kyrianne Agnie, major de la licence de mathématiques, elle veut devenir professeur dans ce domaine. “Étudiante rigoureuse et avec beaucoup de volonté”, celle, qui a toute la collection de Barbie en DVD, va continuer ses études à Bordeaux en master de mathématiques et application.

Brillant et promis à un bel avenir”, Hihivai Ariitai part pour La Rochelle en master de LEA parcours langues, culture et affaires internationales zone Asie-Pacifique. Le major de la licence de LEA anglais et mandarin, qui a “déjà aimé manger des scorpions”, aimerait travailler dans les relations internationales.

A aussi été distinguée Heretini Atger, major de la licence d’histoire, “étudiante remarquable“, selon son responsable pédagogique, qui va poursuivre ses études en master de langues, cultures et société en Océanie. Elle souhaite “continuer en doctorat et son “projet professionnel n’est pas encore bien défini“.

Quant à Tizia Barnac, “étudiante qui a soif d’apprendre“ et qui “a déjà vécu dans quatre pays“, elle est major de licence d’économie et gestion. Elle “souhaite poursuivre ses études dans le domaine de la communication et du marketing dans l’Hexagone ou dans le domaine du management et du commerce international ici”.

Absente, Léa Bedos, est major de la licence de géographie et aménagement. Elle aimerait “devenir chef de projet en aménagement à Tahiti” et cela passe par un master que cette fan des tissus locaux “va effectuer dans le sud de la France”.

“Force tranquille bourreau de travail”, Valentin Choquet est major de la licence d’informatique. Il rêve “d’intégrer l’entreprise Kincy dans laquelle (il) a déjà effectué un stage” et qui l’accueillera pour son master en alternance de réseaux et télécommunications, qu’il va suivre à l’Université d’Aix-Marseille.

Quant à Vaihau Fareura, “qui est passé de timide en première année à épanoui cette année”, il est major de la licence de physique-chimie. Il aimerait devenir ingénieur en génie industriel. Il part en France en école d’ingénieur ou en master de physique fondamentale.

Ragihau Huet, major en langues, littératures, civilisations étrangères et régionales (LLCER) langues polynésiennes, a “un amour tout particulier pour les dictionnaires”. “Brillant, talentueux, artiste polyglotte”, il suivra un master de sciences du langage à l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco), à Paris et aimerait revenir ensuite en Océanie afin de “travailler dans la recherche linguistique polynésienne”.

“Fan d’astrologie”, Poevai Nouveau, absente, est major de la licence de droit science politique. Elle aimerait “travailler au Forum des îles du Pacifique” et va “poursuivre ses études à Bordeaux en master de droit international”.

Ayant le crochet comme passe-temps, Saioa Ricou-Dreneuc est major de la licence de sciences de la vie. “Étudiante modèle, très investie auprès des autres étudiants”, elle part pour La Réunion en master d’écologie mention écosystèmes tropicaux. Elle aimerait devenir chargée d’études et de recherche appliquée.

Possédant de “grandes capacités théoriques et pratiques”, Ahitiiteranatemoana Teinaore est major en droit général. Il souhaite intégrer le master de droit public parcours droits des collectivités territoriales à l’UPF.

“Étudiant absolument brillant promis à un grand avenir qui est aussi un acteur (il a suivi un cursus d’actorat de trois ans en France, NDLR), un auteur et un intellectuel”, Rehia Tepa, major en lettres et arts, veut devenir professeur de français. Il entame un master de langue et d’anthropologie à l’UPF à la rentrée.

Enfin, Raumata Tetuanui, major en LLCER anglais, aimerait “travailler dans le milieu de la recherche en Océanie” et va intégrer le master en langues, cultures et société en Océanie à l’UPF.

Cette cérémonie “qui récompense l’investissement des étudiants et qui encourage l’émergence de talents”, selon Patrick Capolsini, président de l’UPF, existe depuis 2007 et est rendue possible grâce à la participation financière de parrains entreprises locales (Jurion protection, la Brasserie de Tahiti,Hello Scoot’, Gaz de Tahiti, BDO Tahiti, Bertrand Portier architecte (BPA), Plastiserd, Air France, Socredo, Newrest, groupe OPT, South Pacific Management et Speak Tahiti).

Le président de la Polynésie française, Moetai Brotherson, présent à cette cérémonie à féliciter ces 14 majors et leur a indiqué qu’ils “sont une ressource sur laquelle nous allons bâtir de pays”.

Mais en attendant, pour ces étudiants et tous leurs camarades, place à la fête !

Tiphaine Isselé

Le président de l’UPF, Patrick Capolsini, a estimé que ces 14 étudiants avaient brillé par leurs résultats, fruits de leur travail régulier et de leur engagement dans leurs études. (Photo : T.I/LDT)

Aussi à l’honneur

La cérémonie qui a distingué les 14 majors de licence de la promotion 2022-2023 a été l’occasion de mettre à l’honneur trois autres étudiants de l’Université de la Polynésie française (UPF). Vainui Cabello, Javan Teuhi et Adrien Tapii ont remporté le 31 mai dernier le Concours interuniversitaire de débat à La Haye, organisé par la fondation Corax. “Ces trois volontaires pugnaces”, selon Patrick Capolsini, président de l’UPF, ont affronté leurs homologues des universités de Haiti, de France, de Madagascar, du Maroc, d’Algérie, d’Uruguay, de Grèce, de Suisse, du Japon, des Pays-Bas, de Palestine et du Sénégal.

Javan Teuhi, Adrien Tapii et Vainui Cabello ont remporté le Concours interuniversitaire de débat à La Haye en mai dernier. Ils ont été mis à l’honneur. (Photo : T.I/LDT)