“Une fausse alerte à la bombe est passible de 2 ans de prison”

(Photo / HC)
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Après la partie opérationnelle menée par les service de l’Etat sur l’aérodrome de Huahine (Îles Sous-le-Vent), suite à une alerte à la bombe, et détaillée tout au long de la journée, la directrice de cabinet du Haut-commissariat, Emilia Havez, se tenait aux cotés de la procureure de la République en fin d’après-midi ce jeudi 19 octobre à Papeete pour s’adresser aux médias. Solène Bealouar a confirmé qu’une enquête avait été ouverte et confiée à la gendarmerie.

Elle a rappelé qu’une fausse alerte à la bombe était un délit pénal passible de 2 ans de prison et 30 000 euros d’amende, soit 3 579 900 francs. Cette alerte est “prise très au sérieux” et est un “préjudice” pour tout le monde. Aussi “tout est mis en œuvre pour retrouver et punir” la personne qui a lancé la fausse alerte.

La procureure a aussi précisé que cette personne peut être également condamnée à rembourser les frais engagés pour l’opération. Celle-ci a mobilisé depuis ce matin, peu avant 9 heures, des dizaines de personnes : gendarmes, pompiers, démineurs, pilotes de l’hélicoptère Dauphin qui a fait des allers retours…

En fin d’après-midi, peu avant 16h30, le danger état écarté et l’aérodrome réouvert.

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