Hydrocarbures : la grève se poursuit mais des avancées dans les discussions

En grève depuis trois semaines, les employés des sociétés d'hydrocarbures restent mobilisés. Une nouvelle réunion est prévue ce vendredi 5 janvier avec les représentants des sociétés. (Photo : SB/LDT)
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Alors que le mouvement de grève au Port Autonome aura duré moins de 24 heures, celui dans le secteur des hydrocarbures attaque sa quatrième semaine. Après des débuts tendus, les négociations ont pu reprendre ce mercredi 3 janvier, à 14 heures, à l’inspection du travail, entre représentants des organisations syndicales et représentants des sociétés impactées par le conflit.

Des grévistes qui sont toujours autant mobilisés et “motivés“, indique Vetea Tehahetua, secrétaire général de l’Union des travailleurs des hydrocarbures de Polynésie (UTHP). “Nous sommes le même nombre de grévistes depuis le début”, soit une trentaine au total.

Concernant la réunion qui s’est tenue à l’inspection du travail et qui s’est terminée aux alentours de 17 heures, le représentant syndical informe que les choses ont avancé dans le bon sens, notamment sur les revendications communes. “On a éclairci nos revendications. Les représentants patronaux doivent nous faire des propositions lors d’une réunion prévue vendredi 5 janvier dans la matinée”

Une proposition de revalorisation salariale de 1.39 point

Du côté des négociations sur la grille salariale, là aussi il y a du nouveau, explique Vetea. “Sur la grilles des salaires, cela a été mis de côté pour le moment mais des propositions ont été faites par les patrons. Alors qu’au début, ils proposaient une prime pouvoir d’achat de 50 000 F, ce que nous avions refusé, ils proposent aujourd’hui une revalorisation de la grille à 1.39 point. C’est déjà bien mieux. On n’a pas dit oui, on n’a pas dit non. On a juste mis de côté pour le moment.”

Une reprise des discussions qui satisfait le représentant syndical. “A la base, ils (les sociétés, NDLR) voulaient tout ramener et discuter hors grève. On a dit niet. Les discussions ont repris c’est déjà bien. C’est ce qu’on attendait, d’avoir des échanges.”

Du côté des sociétés impactées, les tentatives de prise de contact sont restées vaines.