Bouteille de whisky, violences, machette : 2 ans de prison ferme pour le récidiviste

Déjà condamné à quatre reprises pour des faits de violences, l'homme, qui avait menacé sa famille, le 12 décembre dernier, avec une machette, a été condamné à deux ans de prison ferme. (Photo : SB/LDT)
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Le drame semble avoir été évité de justesse le 12 décembre dernier. Après s’être fortement alcoolisé une partie de la journée, un trentenaire ne supporte pas que sa sœur et sa famille viennent s’installer dans la maison familiale. La situation dégénère et l’homme devient violent et menace ses proches avec un coupe-coupe. Il faut l’intervention de la police nationale pour que la situation se calme enfin. L’homme, en état de récidive légale, a été condamné à deux ans de prison ferme.

Le 12 décembre 2023, en fin de journée, une dispute éclate, dans une maison familiale. L’objet de l’altercation : un frère qui n’accepte pas que sa sœur vienne vivre dans la maison, avec son mari et ses enfants. Ce qui aurait pu rester une querelle dégénère. Il faut dire que le prévenu, dans la journée, a descendu une bouteille de whisky à lui seul et qu’il a l’alcool mauvais.

Le trentenaire, chauffeur de bus de profession, devient alors violent et menaçant. Il menace de mort sa sœur et sa famille. “Je vais vous tuer, vous et vos enfants” profère-t-il. Il s’en prend physiquement à son beau-frère et s’arme même d’un coupe-coupe. A plusieurs reprises, les coups qu’il assène passent tout près de son beau-frère. Une chance qu’il n’ait pas été touché.

“Quand je bois, je ne me rappelle plus”

L’homme, qui a commencé à boire plus régulièrement après sa rupture d’avec son ex-compagne, ne supporte d’ailleurs pas non plus que sa sœur continue de voir cette dernière. De la soirée, le prévenu n’a que peu ou pas de souvenir. “Quand je bois, je ne me rappelle plus.” Interrogé par les magistrats sur son excès de violence contre sa famille : “Ils veulent s’installer, ils n’ont rien payé… l’alcool m’a monté à la tête.”

A la barre, sa sœur et son beau-frère semblent avoir du mal à se remettre du déferlement de violence dont ils ont été victimes. “Quand il ne boit pas, cela se passe bien”, indique la sœur de celui qui a été placé en détention provisoire pour les faits qui lui sont reprochés. Le beau-frère, qui a eu deux jours d’interruption temporaire de travail suite à l’altercation physique, demande une mesure d’éloignement.

Une mesure demandée pour lui et sa femme mais surtout pour les enfants du couple qui ont été choqués par les faits commis par leur oncle, également père de deux enfants. Une peur qui, pour la procureure de la république, caractérise des violences psychologiques pour lesquelles l’homme doit aussi être condamné.

Déjà condamné à quatre reprises pour des faits de violences, la représentante du ministère public estime que l’homme n’est pas sans savoir que l’alcool le rend violent et qu’il existe un réel risque de réitération. Elle requiert une condamnation à deux ans de prison ferme, avec le maintien en détention, ainsi qu’une obligation de ne plus se rendre au domicile familial et l’interdiction de rentrer en contact avec les victimes. Des réquisitions en totalité suivies par les magistrats.