Génér’action Pacifique : un rassemblement sportif avec la Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna

De gauche à droite : Patrick Lopez-Diot, président de la Fédération tahitienne de rugby, Louis Provost, président du Comité olympique de Polynésie française (COPF), Nahema TEMARII, ministre des Sports, Ma Zinguerlet, présidente de la Fédération tahitienne de volley-ball et Rodolphe Apuarii, président de la Fédération tahitienne de va'a. Ils sont présenté, en conférence de presse, ce mardi 27 février, l'évènement "Gener'action Pacifique". (Photo : Présidence)
Temps de lecture : 2 min.

Du 1er avril au 5 avril, se tiendra la première édition de la Génér’action Pacifique en Nouvelle-Calédonie. Cet évènement est organisé à l’initiative de trois ministres des Sports : Nahema Temarii de la Polynésie française, Charles Caveau de Wallis-et-Futuna et Mickaël Forrest de la Nouvelle-Calédonie. Il sera organisé tous les deux ans. 

Génér’action Pacifique se veut être un évènement fédérateur qui rassemble la jeunesse de ces trois territoires organisateurs, autour d’activités sportives. Outre cet aspect, c’est également l’occasion pour le Pays d’échanger et de collaborer avec ces circonscriptions voisines sur des sujets tels que la gestion des infrastructures sportives et de jeunesse, le droit applicable et les engagement sur la scène régionale et internationale.

Un évènement sportif régional

Cette première édition regroupe 54 jeunes athlètes, hommes et femmes, âgés de moins de 18 ans (catégorie U18). Les disciplines choisies sont le volley-ball, le rugby à 7 et le va’a. Les sportifs tahitiens partiront le samedi 30 mars et seront de retour au fenua le samedi 6 avril. Les billets des membres de la délégation polynésienne seront financés par le Pays à hauteur de 7,5 millions de francs. La Nouvelle-Calédonie se chargera, quant à elle, d’héberger, de restaurer et de transporter les joueurs. 

En marge du tournoi sportif, différentes réunions seront programmées avec les institutions et services de la Nouvelle-Calédonie tels que la Direction de la Jeunesse et des Sport (DJS), le Haut Conseil du Sport et le Comité Territorial Olympique et Sportif (CTOS). Ces temps permettront d’échanger sur des sujets tels que la gestion des infrastructures sportives et de jeunesse, le droit applicable, l’organisation de la filière du haut niveau.

Pour rappel, depuis décembre 2019, la Polynésie française et la Nouvelle-Calédonie ont signé un protocole d’entente manifestant une volonté partagée de construire des relations notamment dans les domaines économique, social, culturel, sportif, de la santé, institutionnel et environnemental.