Commission maritime mixte – L’État et le Pays fixent les nouveaux objectifs marins pour 2024

Créée en 2016, la Commission maritime mixte réunit annuellement sa session plénière pour procéder aux restitutions des quatre groupes de travail permanents Etat-Pays autour des problématiques marines communes (pêche, loisirs nautiques…). (Photo : Haut-commissariat)
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Les membres de la Commission maritime mixte (CMM) ont été réunis, lundi 25 mars, par Eric Spitz, haut-commissaire de la République et Jordy Chan, ministre des Grands travaux. Prenant acte de la répartition des compétences dans le domaine maritime et créée en 2016, la CMM réunit annuellement sa session plénière pour procéder aux restitutions des quatre groupes de travail permanents Etat-Pays autour des problématiques marines communes (pêche, loisirs nautiques…). Ces travaux communs visent à faire avancer la règlementation, à développer les connaissances en mer ou encore à identifier les priorités d’intervention, “dans une démarche collégiale et partagée”.

Ainsi, l’année écoulée aura vu notamment l’installation de matériel prépositionné en cas de pollution
maritime à Hao, la signature d’une convention de partenariat entre le JRCC et la Direction des
ressources marines pour l’exploitation partagée des données électroniques des pêcheurs
polynésiens ou encore le maintien en condition opérationnelle des stations de surveillance du niveau
de la mer afin de suivre son évolution dans le cadre du dispositif du réseau d’alerte tsunami du Pacifique.

“Toujours dans cette dynamique, les objectifs pour l’année 2024 sont à présent fixés avec l’ambition notamment de publier un guide d’aide au contrôle de l’environnement marin”, la poursuite du plan
d’entretien des établissements de signalisation maritime, la prise en compte des nouveaux loisirs privés
en mer (notamment les “mini sous-marins”) ou encore “le recensement des épaves de navires de
plaisance au mouillage, en vue de rendre aux lagons leur splendeur tout en envoyant un message
dissuasif aux actuels propriétaires de bateaux”.
Une manière de “garantir le développement d’une économie bleue durable, respectueuse de l’environnement marin”.