Les Phryges, mascottes des JO 2024, débarquent en Polynésie

Au Fenua, deux enseignes partenaires de l'événement sont en mesure de commander et distribuer des produits dérivés sous licence Paris 2024 (Photo : ACL/LDT).
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Depuis ce mercredi 10 janvier, à un peu plus de six mois des épreuves de surf à Teahupo’o, les mascottes des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 sont disponibles à la vente en Polynésie. Après avoir caché des fèves à leur effigie dans les galettes des rois, les quatre magasins Carrefour de Tahiti, ainsi que les six magasins Champion de Tahiti, Moorea et Raiatea (appartenant également au groupe Wane), viennent de mettre en rayon plusieurs formats des fameuses peluches rouges.

Partenaire “premium” des JO de Paris 2024, Carrefour fait partie des deux enseignes locales à pouvoir commander et distribuer des produits dérivés de l’événement, au même titre que Décathlon, en tant que partenaire “officiel”. Ouvert début décembre à Punaauia, le magasin de sport distribue déjà des accessoires sous licence, dont des sacs, des casquettes, des chaussettes, etc.

Des mascottes pour les Jeux depuis 1968

Collectionnées sous diverses formes par les fans, les mascottes illustrent chaque édition de l’événement autour du monde. Sur le plan des festivités, elles participent à l’accueil des athlètes et des visiteurs sur les sites olympiques.

Présentées au public en novembre 2022, comme leur nom l’indique, les Phryges sont des personnages inspirés du bonnet phrygien. “Symbole révolutionnaire, de la République et de liberté, le bonnet phrygien coiffe Marianne dans nos mairies ou sur les timbres”, rappelle le comité organisateur sur le site officiel des Jeux. Multisports, les Phryges sont aussi inclusives en matière de handicap, avec un modèle arborant une prothèse de course.

Depuis l’apparition des mascottes en 1968, la liste est longue et intéressante à parcourir, chaque pays et chaque époque s’appropriant le concept à sa façon. En 2000, Sydney avait opté pour trois animaux australiens : un ornithorynque, un martin-chasseur et un tamanoir. En 1984, c’était un aigle américain pour Los Angeles. D’autres mascottes sont plus abstraites, comme le Wenlock métallique de Londres, en 2012.

En sachant que les derniers Jeux Olympiques de Paris remontent à un siècle, c’est du côté des Jeux d’hiver qu’on retrouve des mascottes françaises. Retour à Albertville en 1992 avec Magique, un lutin entre l’étoile et le cube, mais aussi à Grenoble en 1968 avec Shuss, un bonhomme bleu-blanc-rouge sur des skis, qui n’est autre que la première mascotte olympique.

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