JO 2024 : la passerelle piétonne du PK 0 de Teahupo’o sera accessible en avril

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Ce lundi 15 janvier 2024, les médias étaient conviés à assister à un nouveau point d’étape concernant le chantier de la passerelle piétonne du PK 0 de Teahupo’o, à l’approche des épreuves de surf des Jeux Olympiques de Paris 2024.

Posée en janvier, opérationnelle en avril

Livrée en quatre parties, la passerelle est désormais assemblée et posée au-dessus de la rivière Fau’oro, en aval de l’ancienne passerelle, côté embouchure. “Les travaux avancent bien. Nous avons posé la passerelle la semaine dernière (…). C’était la phase que l’on craignait le plus en termes de planning : fort heureusement, l’entreprise a pu trouver un créneau de pose où il n’y avait pas d’intempéries. Je dirais que le plus gros problème est réglé”, a indiqué le ministre des Grands Travaux, Jordy Chan.

Les délais seront donc tenus avec une mise en service au mois d’avril. D’ici là, les travaux de soudure, de consolidation des bases en béton et de pose des gardes-corps se poursuivent, sans oublier les contrôles réglementaires. Entre le test event de la World Surf League (WSL) et les JO, des aménagements paysagers sont également prévus de part et d’autre de la passerelle.

Gabarit hydraulique et retrait des pieux provisoires

Interrogé au sujet des inquiétudes entourant ce chantier, le ministre a tenu à rassurer les riverains. “Les pieux provisoires seront enlevés d’ici la fin du mois de janvier. Ils sont nécessaires pour finir les travaux de soudure. On s’adapte à chaque fois qu’il y a une crue : on retire les chemins de drague de façon à permettre l’écoulement des eaux. Les deux passerelles sont à peu près au même niveau, en sachant que le gabarit hydraulique de la nouvelle passerelle est plus important, avec une largeur supérieure entre les deux culées”.

“Si les conditions ne sont pas propices, on ne travaille pas. Et d’office, chaque soir, le chemin entre la berge et l’appui central est retiré. On assure une permanence sur place avec la drague et un chauffeur en cas de besoin, comme pour le retrait de végétaux”, nous a confirmé Dominique Romero, responsable du chantier pour l’entreprise Boyer. “Nous sommes en train de finir les soudures du joint central au milieu de la rivière, avec un appui provisoire pendant les deux prochaines semaines, qui sera ensuite retiré. Nous sommes contents que cette étape soit passée”.

Une “bonne nouvelle” en termes de sécurité

Si les élus municipaux ont profité de cette rencontre pour partager leurs interrogations, ils se réjouissent que les travaux touchent à leur fin. “J’ai l’impression que la nouvelle passerelle est plus basse que l’ancienne, mais les ingénieurs et le ministre m’ont assuré que tous les calculs ont été faits pour qu’il n’y ait pas de souci en cas de crue. J’ai hâte que ces travaux soient finis et que la vieille passerelle soit démontée pour la sécurité de la population et des visiteurs”, nous a confié le maire de Taiarapu-Ouest, Tetuanui Hamblin.

Toujours empruntée, l’ancienne passerelle a été consolidée, mais sa vétusté est flagrante. Elle sera démontée dès que la nouvelle passerelle sera accessible au public. “On a enfin une bonne nouvelle pour la WSL, qui pourra compter sur cette passerelle neuve, même si tous les travaux ne seront pas finis”, a souligné la maire déléguée de Teahupo’o, Roniu Tupana-Poareu, tandis que les autres chantiers, y compris celui de la tour des juges, semblent se poursuive dans une atmosphère “apaisée”. La clôture de chantier de la passerelle reste toutefois affublée d’un tag “Save the reef” pour “Sauvons le récif”.

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